Hello Loudji,
J'ai jeté un oeil au site du gars et franchement ses inspirations revendiquées, j'appelle ça du plagiat et du repompage.
Le premier intérêt de ce jeu est peut être de retrouver les sources d'inspirations que l'auteur pille sans vergogne pour bricoler son univers. Bon alors nous avons tous déjà vu ses quatre races extra-terrestres, la station Oreste c'est Babylon 5, Les Seths (référence égyptienne évidente pour les méchants) sont les Ombres de Babylon ou peut être les Borgs de Star Trek parce qu'il faut bien des grands vilains pas beaux... J'en ai vu d'autres mais je préfère avancer dans ma critique (mention spéciale cependant à la classe de perso Légende : l'auteur doit être un fan de Malotru et de Jarod).
Quelque part, il est vrai que ce jeu de piste ne mène à rien. L'auteur n'a juste pas compris qu'on ne construit pas quelque chose d'intéressant en assemblant les choses qu'on apprécie. Ce n'est pas parce qu'on aime le ketchup, le veau, le camembert et le chocolat qu'on va faire un truc sympa en les mélangeant tous ensemble.
Gageons seulement que son grand secret tienne la route, mais quand il en parle, j'ai l'impression de revoir une certaine scène d'Akira, à moins de l'avoir lu dans un Asimov. Un jeu à secrets, on sait tous comment ça fini de toute façon, n'est-ce pas ?
Autre pseudo-innovation : des cartes pour régler les combats... désolé, mais rien de neuf sous le soleil là non plus et cela a tourné parfois au fiasco comme dans Changelin ou être totalement abouti et efficace comme dans Miles Christi.
J'ai adoré la vidéo où il explique qu'il a rassemblé l'ensemble des caractéristiques dans trois grandes familles et que chaque jet de compétences sera la somme de celle-ci et d'une caractéristique... rien de neuf une fois de plus et au mieux on sent que le gars a joué à Vampire.
Quant à ce Scan System qui lui semble si cher, je souhaite bon courage au meneur de jeu et quelques cachets d'aspirine avant chaque partie pour prévenir la migraine. 3 variables à estimer pour mesurer le succès et le degrés de réussite (sic !) d'une action, cela fait un moment que je ne pratique plus, mais je trouve que ça pique et il ne va pas faire bon monter ou descendre les escaliers dans ce jeu ! L'ombre du Storyteller System n'est pas loin.
Mais là où le gars frappe vraiment fort, c'est lorsqu'il passe au mode pathos pour nous vendre son jeu. Il est papa de ce jeu mais aussi jeune papa tout court, et si on ne le finance pas, il ne pourra pas payer les études de son enfant... devant un argument d'une telle pertinence, je n'ai plus qu'à me taire et à déposer mon cerveau dans un coin le temps de faire chauffer ma carte bleue.
Je vais faire mon vieux, mais dans un temps qui ne me semble pas si lointain, il existait des grosses campagnes à jouer en one shot (la série Univerzom ou les Héritiers de Kadesh) ou des univers de jeu multi-systèmes prêts à jouers (Thieves World ou un certain Laelith de chez Casus Belli). L'avantage de ces vieux machins, c'est qu'ils ne te coûteront probablement pas aussi chers et qu'ils risquent même de faire preuve de plus d'originalité...
Juste pour toi, je t'invite à aller jeter un oeil au site suivant. Je t'en souhaite bonne lecture et on en reparlera à l'occasion :
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Niko.
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